compagnie Astragale - Lulla Chourlin

Body-mind Centering ®

Category: actions culturelles

Ateliers « Corps et Mouvements »

avec le CCAS de Besançon – d’avril à juin 2024

Dans le cadre d’un projet conjoint entre la compagnie Astragale et les services du CCAS de Besançon, Lulla Chourlin et Yves Petit ont proposé une série d’atelier sur le mouvement dansé et l’image.

Avec un groupe dynamique et enthousiaste, nous avons abordé la gestion du corps dans l’espace, l’image du corps, la façon dont on se présente par le mouvement et comment nous pouvons créer avec les apports du groupe des chorégraphies qui offre une place à chacun.

Photographies et danse se sont une fois encore complétées pour offrir une expérience sensible et joyeuse pour permettre aux participants de se redécouvrir, s’accepter et oser s’exprimer devant d’autres.

De beaux moments partagés, grâce au climat bienveillant installé par Lulla et Yves et avec la participation et l’investissement des équipes du CCAS.

« Territoire Intime » Projet de résidence en territoire à Remoray-Boujeons (25)

La danse comme territoire de rencontre :

La compagnie a été accueillie durant 1 semaine de résidence dans la commune de Remoray-Boujeons, dans le cadre des Résidences d’artistes en territoire C@p25 du Département du Doubs, avec un travail mené avec les habitants du village et avec le soutien logistique et technique de La Sarbacane. Une journée a été consacrée à la compilation et au montage des matières récoltées. La résidence s’est terminée par une Veillée dans le Musée du Patrimoine du village le 13 octobre 2023 au soir qui fut l’occasion de projeter un montage réalisé avec les images et les entretiens audio faits durant la semaine chez les habitants. Cette projection était ponctuée d’interventions dansées par les habitants ayant participé au projet.

La compagnie est très satisfaite du projet Territoire Intime. Elle a ressenti l’enthousiasme et l’investissement des participants comme des partenaires du projet.

L’enthousiasme des habitants étaient communicatif, ce qui a eu pour effet de multiplier le nombre d’entretiens dansés réalisés avec eux. Nous pensions initialement rencontrer entre 6 à 8 participants et c’est finalement 19 personnes différentes issues de 11 foyers qui ont souhaité intégrer le projet.

Nous avons chaque fois procédé à un entretien avec enregistrement audio où les habitants nous ont confié leur rapport à la danse, les souvenirs qu’ils y associaient mais aussi ce que la danse leur apporte dans leur vie et plusieurs fois les participants nous ont livré des aspects de leur vie pour lesquels nous les remercions de leur confiance.


Par la diversité des âges, des esthétiques et des histoires représentées par les habitants, ce projet a offert une palette à la fois familière et élargie de la danse.

Sans hiérarchiser les pratiques, chacun a pu s’exprimer et partager avec les habitants du village mais aussi la chorégraphe et le photographe ce qui lui importait dans ce projet. Les retours lors de la veillée de restitution ont été tous très positifs. Chacun a été touché par le montage vidéo présenté et ce que tous livraient dans ce projet.

Nous sommes heureux aussi d’avoir pu permettre la rencontre de personnes du village qui n’avaient pas eu, jusque-là, l’occasion de faire connaissance et cette entrée par la danse et ce projet a permis à plusieurs personnes de découvrir leur voisin et de vouloir mieux se connaître. Comme nous le pressentions, la danse a permis de tisser des liens qui nous l’espérons se maintiendrons par la suite.

L’implication des participants est allée pour plusieurs personnes jusqu’au fait de danser en public à la veillée. La qualité d’écoute et la bienveillance générale ont permis à chacun de dépasser leurs appréhensions.

Les qualités de relation qu’ont Lulla Chourlin et Yves Petit ont permis d’instaurer un climat de confiance et de respect pour que chacun trouve sa place au mieux dans ce projet.

Léa du Cos de Saint Barthèlemy a réalisé le montage des photographies réalisées avec les entretiens audio.

Ce montage est transmis aux partenaires et participants demandeurs. Le public a apprécié et a fait de nombreux retours positifs là-dessus aussi. Ils sont plusieurs à souhaiter récupérer la vidéo, montrant là encore un intérêt pour ce projet qui nous fait plaisir. 

Les équipes de La sarbacane ont été d’une aide logistique et technique précieuse, permettant la restitution du projet dans de bonnes conditions (mise à disposition de gradins, de câbles, de mixette,…)

Pour conclure, la Cie Astragale a vraiment apprécié ce travail de résidence en territoire par sa simplicité d’approche et les ponts qu’il permet entre les pratiques et les personnes et qui a conforter notre intuition sur la danse comme territoire de rencontre avec mais aussi entre les habitants

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Restitution des ateliers « Portraits Dansés » au service PASA de l’EPHAD de Quingey – année 2022

20 ateliers de 1h30 de janvier à décembre 2022.

Ces ateliers sont menés par Lulla Chourlin, chorégraphe et danseuse et Yves Petit photographe, parfois accompagnés de Catherine Pirat, danseuse et psychomotricienne, dans le cadre du dispositif Culture Santé 2022 proposé par la DRAC et l’ARS.

Ces ateliers s’adressent à un groupe d’une dizaine de résidents du service PASA avec des problématiques de troubles cognitifs, troubles mnésiques et un niveau de dépendance important. Les ateliers proposent aux participants de construire au fil des séances des portraits d’eux avec une approche corporelle et artistique. Chacun développe des mouvements dansés reflets de ce qu’ils souhaitent montrer d’eux et de leur histoire. Ces portraits dansés sont repris d’une séance à l’autre et développés, partagés, tout en utilisant des portraits photographiques qui font traces autant qu’ils redonnent une image de soi différente du quotidien en EHPAD. Une restitution a été faîte en juin à mi parcours et une seconde devait être donnée en décembre mais les cas de COVID au sein du service n’ont pas permis la présentation au public. Nous avons mis en place une exposition de tirages photographiques réalisés à partir des photographies faites lors des ateliers, permettant d’associer les familles et les autres services de la structure à ces ateliers artistiques.

L’expérience a ravi les participants comme les services de l’EPHAD, la compagnie continue ainsi son travail d’actions culturelles auprès des personnes âgées, des publics empêchés ou éloignés des propositions artistiques en cohérence avec ses créations autour de l’âge et de la transdisciplinarité.